Le service interne de notre distribution, y compris le Marketing, est principalement organisé par le siège principal de Baloise, à Bâle. Celui-ci a pour tâche et souhait de soutenir au mieux les agences générales et le service externe. Cependant, les propositions et les mesures de l’intérieur vers l’extérieur rencontrent régulièrement des écueils. Afin de mieux faire passer le courant, Baloise Group teste un programme d’échange: les collègues du siège principal passent quelques journées, voire quelques semaines dans les directions de la distribution ou dans les agences générales pour se familiariser avec les processus, les tâches et le travail, espérant ainsi constituer un réseau plus solide et une plus grande compréhension générale – pour une meilleure collaboration.
Natalie Wodrich est lead au sein du chapter Content & Advertising, et donc notamment responsable de tous les contenus créatifs relatifs au Marketing produits. N’ayant pas de formation en assurance, elle doit passer plusieurs semaines à Zurich et à Winterthour pour se familiariser avec la cadence des agences générales (AG), comprendre les différentes procédures, assister une fois en direct aux réunions et faire l’expérience des dynamiques.
«Le temps passé sur place était passionnant: En très peu de temps, j’ai gagné un excellent aperçu de la situation. Mais plus le stage dure longtemps, plus il devient difficile de se détacher de son véritable travail. Les rencontres personnelles sont sans aucun doute précieuses, car bénéficier par la suite de voies hiérarchiques plus courtes grâce aux nouveaux liens plus personnels est un avantage».
«Les rencontres personnelles sont sans aucun doute précieuses, car bénéficier par la suite de voies hiérarchiques plus courtes grâce aux nouveaux liens plus personnels est un avantage.»
«Je pense que c’est une question essentielle», déclare Lydia Welzel, cheffe de projet Sales Development. «Par exemple, je connaissais déjà les procédures, de nombreuses personnes, ainsi que le contrat du service externe, de par mon rôle. Cela m’a aidé et j’ai rapidement trouvé ma place dans des dynamiques qu’il faut d’abord comprendre. Personnellement, je voulais absolument améliorer mon français à Lausanne. Sans cette langue nationale, on rate beaucoup de choses lors d’échange et dans la collaboration. La langue ouvre littéralement des portes. J’y ai passé deux mois et j’ai été très bien accueillie – même si je comprenais et parlais très mal le français au début. Même si on ne parle pas encore bien le français, faire l’effort d’essayer est apprécié». Lydia raconte également qu’elle a perçu la direction différemment d’une AG à l’autre, ce qu’elle a ressenti dans la culture locale en conséquence. «S’en imprégner peut véritablement faire avancer la coopération».
«Lydia a passé 2 mois au sein de notre team et région, et en quelques jours c’est devenue une Membre de l’équipe à part entière. Grâce à cet échange, nous avons nous aussi profité d’avoir un regard extérieur, de remettre certaines choses en question et de créer une relation de confiance avec elle. À la fin de son stage, on a directement ressenti un petit vide, mais heureusement Bâle c’est pas si loin au final !»
Fabian Bütikofer (spécialiste technique Customer Engagement) a passé quatre semaines à la direction de Berne, ainsi que dans les agences générales de l’Oberland bernois et de Bâle-Campagne. «Je me suis inscrite au stage volontairement, car j’accorde beaucoup d’importance à l’échange. Dans mon travail, j’ai de nombreux contacts avec des responsables Marketing régionaux et des chefs de vente. Il est essentiel de se connaître, de travailler en réseau et de comprendre les besoins. Au siège principal, nous nous sommes réorganisés et sommes plus flexibles en termes de collaboration. Cela ne coïncide pas avec les processus du service externe, et nous devons trouver ici une nouvelle manière de collaborer.» La compréhension mutuelle, notamment pour de tels changements dans l’entreprise, se développe plus facilement dans le cadre d’un échange personnel que par e-mails ou présentations PowerPoint.»
«"Fabian est ouvert et honnêtement intéressé. Il veut apprendre à nous connaître. L'échange a été précieux pour les deux parties. Nous avons pu créer de la compréhension, discuter de différents points de vue, échanger des expériences : Si nous parvenons à combiner la créativité et les nouvelles idées avec l'expérience et la proximité du client dans le service externe, cela nous permet de gagner beaucoup de temps dans les projets. C'est ainsi que nous voudrons enthousiasmer nos clients et gagner de nouveaux clients".»
Les stages valent la peine. Partout et toujours. Il importe de les élaborer individuellement: Quel est le niveau de connaissances préalables disponible? Quelles sont les impressions mutuelles qui apportent une réelle valeur ajoutée? Le temps et l’effort doivent rester équilibrés! «Il faudrait également songer à proposer les stages dans le sens inverse», ajoute Fabian. Je suis certain qu’un aperçu de nos méthodes de travail au siège principal aiderait également nos collègues des directions de la distribution. Je les y invite chaleureusement!» «Harmoniser les valeurs visées est également utile», poursuit Natalie. Il existe des différences au niveau culturel et sur le plan des sensibilités. En parler au préalable évitera les déceptions.» Lydia acquiesce: «Au final, c’est à nous de voir ce que nous emportons du stage. J’avais peur avant de commencer, ne serait-ce qu’à cause de la barrière de la langue, mais avec un esprit ouvert et curieux et un peu de courage, l’investissement s’avère très profitable pour notre future collaboration.»