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Rester flexible | Trainee en pleine crise
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Jenny Schlesser 5 mai 2020 Programme trainee
Bonjour ! Je m’appelle Jenny, 25 ans, du Luxembourg. Après cinq années d’études en économie, j'ai eu la chance de commencer le Trainee programme chez Baloise. 4x4 mois étaient prévus dans différents départements, un quart devait m'emmener en Suisse - mais avec l’arrivée du Corona tout s’est déroulé autrement que prévu.

Qui cherche, trouve !

Mon entrée dans le monde professionnel ne s'est pas avérée facile. Après mes études, j’ai mis presque toute une année pour trouver un emploi qui me convient. Partout des réponses négatives à cause du manque d’expérience professionnelle. Mais finalement, j’ai trouvé mon bonheur chez Baloise: j’ai eu la chance de commencer en tant que Trainee mi-septembre 2019. A mon avis, le programme offre l'entrée parfaite dans le monde professionnel. Je peux acquérir beaucoup d’expériences dans différents domaines et aller dans d'autres pays européens, où Baloise est également présente, pendant huit mois. Une belle opportunité que je voulais absolument saisir!

Premier bloc | Département des Ressources Humaines

J'ai commencé mon programme au département RH au Luxembourg. Dès le premier jour, on m’a jeté dans l'eau froide et j'ai pu acquérir de nombreuses premières expériences avec le développement d'une plateforme, qui était aussi encore inconnue pour Baloise. Il s'agissait d'une toute nouvelle plateforme qui a permis à l'entreprise d’afficher d’une manière simplifiée les heures de formation, accomplies par chaque employé tout au long de l'année. Une bonne occasion pour moi de démontrer ma créativité et ma capacité de travailler indépendamment. Ce premier bloc m'a également donné l'opportunité de construire mon réseau. J'étais en contact avec de nombreux services, car mon rôle c’était de faire connaître la plateforme dans toute la Baloise. A mon avis, c'était l'entrée idéale dans l'entreprise avec de nombreux nouveaux défis.

Bloc à l'étranger à Bâle

Après mes 4 premiers mois, il était temps pour moi de partir à Bâle pour mon premier bloc à l'étranger. J’ai commencé début février dans le département du Project Management, où j'ai pu participer à deux projets très intéressants en tant que chef de projet : un premier abordant le sujet du traitement sombre des données d'entrée et un deuxième entre l'assurance et la banque. Au début, ce n'était pas facile de repartir à zéro: non seulement découvrir un nouveau département, mais aussi un nouveau bâtiment, de nouvelles personnes et une nouvelle ville. Mais contrairement à mes peurs, je ne me suis jamais sentie étrange. J'ai été accueilli chaleureusement par toute l'équipe et je me suis immédiatement sentie à l'aise dans le groupe. J'étais sûr que je passerais un moment très agréable et j'avais raison.

... puis l’arrivée de la crise

La thématique du coronavirus est devenue de plus en plus présente dans les médias et les premiers cas étaient déjà connus en Suisse. Au début, je n’étais pas du tout inquiétée jusqu'à ce que j’ai réalisé que la situation est devenu assez tendue. Jamais de ma vie je ne me serais attendu à ce que les choses arrivent à un point tellement critique. Après mon congé mi-mars, j'ai reçu le message que je ne pouvais plus retourner en Suisse. Mon bloc à l'étranger a été annulé. C’était un moment très incertain pour moi. Je n'avais plus de tâches et on a du me mettre au chômage partiel au Luxembourg. Une situation complètement nouvelle pour moi, que je n’ai encore jamais vécue dans ma vie.

Le passage au Home Office

Mais déjà après deux semaines, un nouveau projet a été trouvé pour moi. J’ai pu aider mes collègues au Luxembourg avec un de leurs projets qui s’occupe de la restructuration du système des agences au Luxembourg. C'était à ce moment où le Home Working a commencé pour moi. D’abord, je devais me mettre en contact avec les autres collègues et me renseigner sur le projet. C'était un vrai défi, car nous ne pouvions nous échanger que par des vidéoconférences. Cela a pris un peu de temps pour s’habituer à cette nouvelle façon de travailler. Cependant, il reste toujours la question de ce qui va arriver après la crise?

Il est vrai que la crise présente un obstacle pour mon programme et a réduit mon temps que j’ai pu passer en Suisse. Cependant, j'ai dû apprendre à gérer des changements spontanément et je pense que cela m'a rendu plus flexible dans ma façon de travailler. Je peux dire avec certitude que ce n'était pas mon dernier séjour à Bâle. Aussi bref que j'ai pu en faire l'expérience, j'ai vraiment apprécié mon temps.

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