L’échange est virtuel, les participants sont des architectes d’entreprise de notre Group IT qui se regroupent de manière agile. Martin Fischer (45 ans) est guild owner enterprise architecture, Oleg Studenikin (38 ans) est enterprise architect et Yannick Thébault (39 ans) gère, en tant qu’IT security architect, une interface avec les domaines Compliance, IT Security. Leur travail consiste à rapprocher les affaires et l’informatique en garantissant que les applications et les technologies répondent aux besoins des services spécialisés.
Martin commence l’entretien par un constat: «Pour pouvoir nous contrôler régulièrement sur le plan tant professionnel que personnel, en nous posant des questions comme ‹Où en sommes-nous? Qu’avons-nous accompli? Que devons-nous améliorer?›, nous avons suivi autrefois un rythme semestriel dans l’IT. Notre fréquence est aujourd’hui beaucoup plus rapprochée: il y a des dailys, des weeklys, des monthlys et chaque trimestre un grand round-up.» Oleg ajoute: «À la Baloise, j’apprécie que nous prenions le temps nécessaire selon les besoins et que nous discutions ensemble de manière efficace. Cela permet d’adapter en continu les objectifs convenus. Je trouve qu’il est plus logique de se rencontrer moins longtemps mais plus souvent pour pouvoir procéder aux éventuelles adaptations nécessaires.»
D’une part, il y a l’équipe centrale à Bâle qui est composée de cinq collègues, d’autre part, dix autres membres de l’équipe travaillent dans les pays où la Baloise est implantée, à savoir au Luxembourg, en Belgique et en Allemagne. Ils travaillent de manière auto-organisée et participent régulièrement à des réunions virtuelles. Les objectifs d’équipe sont trouvés ensemble puis définis formellement et contrôlés de façon rétrospective. Cela engendre cohésion et bienveillance et les résultats sont visibles.
«L’avantage c’est a) de travailler ensemble en équipe sur nos objectifs et de les atteindre aussi ensemble et b) de pouvoir traiter rapidement des points de friction au sein de l’équipe», déclare Yannick. «Je peux exprimer mon opinion», complète Oleg qui travaille chez nous depuis août 2019. «Une confiance mutuelle s’est installée. Nous sommes très ouverts et devons apprendre à faire avec. Mais cela vaut la peine, car la sincérité fait gagner du temps et crée de la transparence.»
«Le développement personnel des collaborateurs repose sur les besoins individuels et, en fonction de ces mêmes besoins, nous consacrons le temps nécessaire aux entretiens», indique Martin. Et d’ajouter: «Dans le cadre de ces échanges bilatéraux, je me vois comme un mentor, j’apporte mon aide – que ce soit pour développer des points forts ou pour aborder d’éventuels points faibles.»
Oleg insiste sur la responsabilité individuelle que chaque membre de l’équipe assume. «Je pense que nous communiquons nos souhaits de manière proactive. Nous voulons tous faire progresser nos thèmes et notre propre développement et nous recevons la tribune pour nous exprimer, tant à grande qu’à petite échelle.» «L’engagement de chacun est aussi essentiel», souligne Yannick. «Si une formation continue est convenue, il faut en profiter.»
Top-down comme bottom-up, direct, sincère et immédiat: une culture ouverte du feedback est la base d’un dialogue continu. Oleg concède: «J’ai été impressionné de voir à quel point tout cela est vécu chez nous.» Yannick ajoute: «Pour cela, il faut de la confiance et faire preuve d’une certaine sensibilité pour les rapports humains. Il y a autant d’individus que de manières de s’adresser à eux. Je dois connaître le caractère des personnes et savoir comment elles réagissent.» Et Martin de rajouter: «La confiance est également chez nous un thème ayant trait à la conduite. Je dois pouvoir lâcher prise afin d’éviter toute forme de microgestion. La confiance en soi des collaborateurs s’accroît et ces derniers prennent de plus en plus de décisions de leur propre chef.»
Pour Oleg: «Le facteur temps et l’engagement sont très importants. Chacun doit vouloir se développer et s’améliorer et chacun doit pour cela prendre le temps nécessaire à la mise en œuvre. Une telle collaboration est tellement plus agréable!»