La Baloise est également un partenaire solide pour ses parties prenantes en cette période de pandémie du coronavirus, quand bien même celle-ci bouleverse la marche habituelle des affaires. Les engagements que nous avons à l’endroit de nos clients, de nos actionnaires et de nos collaboratrices et collaborateurs ont été tenus malgré les défis du moment. Dans un contexte difficile, marqué entre autres par les hésitations des marchés financiers, a été généré un bénéfice actionnarial de 177,7 millions de francs (année précédente: 395,0 millions de francs), témoignant de la stabilité et de la résilience dont la Baloise a été capable dans un contexte défavorable. En plus des effets non récurrents de l’exercice précédent, lors duquel la réforme fiscale a entraîné la dissolution avec effet sur le résultat de 128 millions de francs, le résultat semestriel a souffert de la pandémie du coronavirus. Impacté par les gros sinistres dus au Covid-19, le taux sinistres-coûts brut du segment non-vie s’établit pour le semestre à 96,5 %, en hausse de 8,8 points de pourcentage par rapport au premier semestre 2019. Le taux sinistrescoûts net après réassurance est de 91,1 %. Quant à l’EBIT du segment vie, il s’est amélioré de 23,5 %, à 131,3 millions de francs (année précédente: 106,3 millions de francs, grevé par un renforcement des réserves).
Bien qu’elle ne soit pas épargnée par la période inhabituelle que nous vivons, la solidité de son bilan, la fiabilité et la durabilité de sa politique et de son modèle d’entreprise, de même que sa gestion prévoyante du risque, font que la Baloise se porte bien. Elle profite en outre des bases qu’elle a jetées en lançant très tôt des initiatives numériques. Des bases qui lui ont permis d’assurer durant la période de télétravail l’intégralité des prestations destinées à ses clients et de développer de surcroît de nouveaux modèles d’entreprise.
La stratégie de la Baloise vise au long terme et à une création de valeur durable, auxquels même un contexte difficile ne change rien. Nous poursuivons notre but envers et contre la situation du moment, en ne doutant pas un instant de l’atteindre. Les ajustements opérationnels, les optimisations et les recentrages sont pour nous des compagnons garants de notre flexibilité. En Belgique a été finalisé fin mai le rachat du portefeuille non-vie d’Athora Belgium, dont les 360 000 clients renforcent surtout la position que la Baloise occupe en Wallonie. L’agence de notation Standard & Poor’s a reconduit au printemps son «A+» avec perspective stable pour le groupe, note traduisant notamment la bonne tenue de l’assurance chose en Allemagne et la solide implantation de la Baloise sur les marchés belge, luxembourgeois et suisse.
«La stratégie de la Baloise vise au long terme et à une création de valeur durable, auxquels même un contexte difficile ne change rien.»
En Belgique ainsi qu’en Suisse se sont poursuivis les investissements consacrés à l’écosystème Home, qui regroupe tout un ensemble de prestations relevant de ce domaine. Les investissements dont ont bénéficié la start-up wallonne ImmoPass et la start-up Keypoint ouvrent de nouvelles perspectives d’élargir les prestations destinées aux professionnels de l’immobilier. En Suisse, l’écosystème Home s’est agrandi d’un nouvel élément. La Baloise y investit dans la plateforme numérique Batmaid, grâce à laquelle il est possible de trouver en quelques clics un personnel de ménage assuré et qualifié. Batmaid complète les prestations d’entretien du linge et des textiles fournies par la plateforme Bubble Box, tout comme celles de la plateforme de déménagement MOVU et de devis.ch, véritable place du marché de l’artisanat. L’étape suivante consistera à développer et mieux exploiter les potentiels de synergie existant entre ces plateformes.
La fin du premier semestre nous rapproche par ailleurs des changements, annoncés il y a une année, prévus à la direction du groupe Baloise. Du fait du départ de Thomas Sieber, les attributions du secteur Corporate Center vont être redistribuées sur le secteur du Group CEO ainsi que sur la division du groupe Finances. Ces ajustements s’inséreront dans notre prochain voyage, qui portera sur le profil stratégique de la Baloise. Et lors de la journée des investisseurs, qui aura lieu fin octobre, sera déjà évoquée notre phase stratégique suivante.
C’est une certitude pour la Baloise qu’elle aura atteint d’ici à 2021 les objectifs de la phase «Simply Safe». Quant aux inconnues sur la suite de la pandémie du coronavirus, il est vraisemblable qu’elles nous accompagneront jusqu’à la fin de 2020. Mais, comptant sur la prudence de sa politique d’entreprise, la Baloise s’estime de taille à en maîtriser les aléas et à poursuivre sa création de valeur à long terme.
Bâle, en août 2020