La pandémie du Covid-19 a mis l’économie mondiale face à de gros défis au premier semestre 2020. Une phase difficile, surmontée avec beaucoup de résilience par une Baloise dont la croissance organique ou par rachats a augmenté malgré les contraintes imposées par un confinement durant lequel le recours à des canaux de conseil alternatifs a notamment permis de maintenir le suivi des clients au niveau élevé qu’il a en temps normal. Malgré les importants règlements de sinistres dus au Covid-19, la profitabilité du segment non-vie se situe à un excellent niveau, qui souligne la grande qualité du portefeuille non-vie. La numérisation croissante des dernières années et la flexibilité culturelle de l’entreprise ont permis à la Baloise de réagir très rapidement à la situation et de poursuivre sans restriction aucune son activité opérationnelle. La transformation culturelle et le développement des écosystèmes Home et Mobilité ont été conduits à un rythme élevé. La Baloise, qui a démontré en l’occurrence sa capacité à atteindre ses objectifs stratégiques malgré de mauvaises conditions, expliquera en octobre, lors de la journée des investisseurs, ce que sera sa prochaine phase stratégique. Au premier semestre 2020 ont été générés un bénéfice actionnarial de 177,7 millions de francs (année précédente : 395,0 millions de francs) et un volume d’affaires de 5389,2 millions de francs (année précédente : 6014,1 millions de francs). Ces chiffres en recul sur l’année précédente s’expliquent essentiellement par des effets non récurrents qui avaient tiré ces chiffres clés vers le haut au semestre correspondant de l’année précédente.
Le bénéfice actionnarial avait profité au premier semestre 2019 de réformes fiscales cantonales ayant entraîné, en vertu des normes comptables internationales (IFRS), la dissolution au profit du bénéfice de provisions fiscales latentes représentant 127,7 millions de francs, que l’on ne retrouve pas dans le résultat semestriel de 2020. Les turbulences des marchés financiers dues au Covid-19 se sont traduites par un résultat du placement des avoirs d’assurance en recul d’environ 55 millions de francs. À quoi s’ajoutent des règlements de sinistres et des provisions constituées en raison du Covid-19 qui ont eu pour conséquence une charge de sinistres nette de 62,6 millions de francs. La majeure partie des sinistres dus au Covid-19 a été supportée par les PME suisses, que les mesures de prévention décrétées par la Confédération ont obligées à des interruptions d’activité. La Baloise et l’Association Suisse d’Assurances ASA demandent une solution privée et publique garantissant à l’avenir aux opérateurs économiques une couverture d’assurance étendue en cas de pandémie.
Le volume d’affaires a profité en 2019, à hauteur d’environ 560 millions de francs, du retrait de l’offre d’assurance complète d’un concurrent suisse du segment assurance-vie collective. Comme il s’agit principalement, en l’occurrence, de primes uniques, le volume d’affaires s’est normalisé et réduit de 10,4% par rapport à la même période de l’année précédente. On constate avec plaisir que les mesures prises ces derniers mois en ce qui concerne le suivi et l’acquisition des clients portent leurs fruits malgré la pandémie et que l’attrayant segment non-vie enregistre une croissance organique qui, s’ajoutant aux acquisitions de Fidea et d’Athora, se chiffre à un bon 1,1 %. On voit donc que les mesures de prévention prises par les gouvernements n’ont pas empêché la Baloise de poursuivre avec succès sur ses principaux marchés ses activités destinées à ses clients existants, tout comme celles concernant l’acquisition de nouveaux clients.
Dans un contexte actuellement difficile, la Baloise s’affirme comme une entreprise dont la capitalisation et le bilan sont solides et pour laquelle Standard & Poor’s (S&P) a reconduit au 1er semestre 2020 la note « A+ ». Sa profitabilité s’étant améliorée, S&P a en outre relevée de « stable » à « positive » la perspective de l’entité allemande Basler Sachversicherungs-AG. Le versement du dividende, le rachat d’actions finalisé en mars et l’évaluation moins favorable des valeurs patrimoniales en tout temps réalisables, en revanche, ont entraîné une baisse des fonds propres à 6208,4 millions de francs (31 décembre 2019 : 6715,6 millions de francs) malgré laquelle leur niveau reste toutefois élevé.
En forte hausse, la croissance du volume de primes du segment non-vie a progressé de 6,9 % (10,6% en monnaie locale), à 2419,5 millions de francs (année précédente : 2263,6 millions de francs). Le segment non-vie de toutes les unités a augmenté en monnaies locales. L’augmentation la plus forte du volume de primes provient des deux acquisitions réalisées en Belgique. Le rachat de Fidea et celui du portefeuille non-vie d’Athora ont fait bondir de 24,8 % (32,4% en monnaie locale) le volume de primes de l’entité belge, qui entre ainsi dans le top 4 du marché. La progression des primes non-vie est d’un bon 1,4 % en Suisse et de 2,3% et 5,2% en monnaies locales en Allemagne et au Luxembourg.
La sinistralité Covid-19 et un rendement des placements en baisse ont fait reculer le résultat non-vie avant frais de financement et impôts (EBIT) à 135,7 millions de francs (année précédente : 226,1 millions de francs). Les charges après mesures de sécurisation occasionnées par le coronavirus s’élèvent à 62,6 millions de francs, c’est-à-dire dans la fourchette moyenne à eux chiffres annoncée dès fin avril. Le taux sinistres-coûts net ne s’en maintient pas moins à un excellent 91,1 % (année précédente : 87,4 %), soit dans le bas de la fourchette cible de 90 à 95 % annoncée. À cette grande profitabilité ont contribué toutes les entités du groupe, à commencer par le très bon taux sinistres-coûts net de 83,7 % de l’entité luxembourgeoise et celui de 93,1 % de l’Allemagne, qui manifeste ainsi son réjouissant rétablissement. Avec ses 88,6 % en période de coronavirus, l’entité suisse se trouve au remarquable niveau qui est habituellement le sien, de même que l’entité belge, qui signe un très convaincant 92,0 %.
Le volume de primes du segment vie traditionnel est en repli de 24,4 %, à 2168,1 millions de francs (année précédente : 2869,8 millions de francs). Durant la même période de l’année précédente, le volume de primes avait profité du retrait des produits d’assurance complète d’un concurrent suisse pratiquant l’assurance-vie collective. Absentes cette année, ces primes majoritairement uniques ont fait que le volume de primes s’est normalisé. La marge de taux est de 107 points de base et le résultat des risques du segment vie, qui se monte à 107 millions francs, convaincant.
Pénalisé par la faiblesse persistante du marché luxembourgeois des produits à caractère de placement, le volume des primes à caractère de placement s’est replié de 9,0%, à 801,6 millions de francs (année précédente : 880.7 millions de francs).
Le résultat avant frais de financement et impôts (EBIT) du segment vie a progressé de 23,5 %, à 131,3 millions de francs (année précédente : 106,3 millions de francs), ceci du fait d’un besoin de mise en réserve légèrement inférieur à celui de la période précédente. La marge sur nouvelles affaires du segment vie était à mi-parcours 2020 d’un bon 44,9 % (année précédente : 34,2 %).
Avec un EBIT de 37,0 millions de francs contre 42,6 millions en 2019, le segment gestion d’actifs et banque signe un résultat semestriel solide. Alors que la gestion d’actifs a bien résisté aux turbulences des marchés, les investissements extraordinaires que la Baloise Bank SoBa consacre à une optimisation et une amélioration de ses structures de distribution visant à renforcer ses activités futures représente pour l’immédiat une charge non récurrente.
Avec ses 615,8 millions de francs, le résultat du placement des avoirs d’assurance est inférieur aux 670,4 millions de francs de l’année précédente.
L’environnement des taux d’intérêt s’est encore durci au premier semestre de 2020. Les 571,6 millions de francs de produits récurrents sont inférieurs à ceux de la période de référence (année précédente : 615,0 millions de francs). Il s’agit là d’une conséquence directe de la baisse du rendement que génère le réinvestissement des obligations et des hypothèques. Les gains nets portés au compte de résultat dépassent de 64,7 millions de francs les 311,3 millions de francs du premier semestre de 2019. Comparés à ceux de la même période de l’année précédente, les correctifs de valeur ont connu une augmentation de 100 millions de francs, à 148,5 millions de francs, pour la plus grande partie imputable aux turbulences que la pandémie du coronavirus a infligées aux marchés actions. Le résultat des monnaies, qui est de -55.4 millions de francs, a pour cause les frais de couverture des risques de change ainsi que les effets monétaires liés à la partie non couverte de l’exposition aux monnaies étrangères. Le résultat du placement des avoirs d’assurance, légèrement inférieur à celui de l’année précédente (1,2%) correspond à un rendement net de 1,0%. Les corrections des marchés actions et le développement du spread se sont traduits par un repli des plus-values non réalisées. La performance IFRS des avoirs d’assurance (modifications nettes de la valeur des placements sans effet sur le résultat comprises, mais hors modifications de la valeur des instruments de fonds détenus jusqu’à l’échéance) s’établit à 0,6%, en baisse de 3,3 points de pourcentage sur l’année précédente. Dans un contexte défavorable, la Baloise est parvenue à augmenter de 341 millions de francs les fonds de tiers. Depuis le début de la réorientation stratégique intervenue en 2017 ont été acquis pour 2,4 milliards de francs d’avoirs de la clientèle.
La Baloise Suisse a réalisé au premier semestre 2020 un beau résultat, ceci malgré l’accumulation de règlements de sinistres servant surtout à dédommager les PME de leurs interruptions d’activité dues au coronavirus. Le résultat avant frais de financement et impôts (EBIT) s’établit à 174,9 millions de francs (année précédente : 277,9 millions de francs). Ce recul s’explique notamment par un revenu des placements inférieur et des règlements de sinistres supérieurs à ceux de l’année précédente, qui avait été particulièrement faste. Le taux sinistres-coûts se maintient malgré le Covid-19 à un très bon 88,6 % (année précédente : 82,6 %). Conformément aux attentes, le volume d’affaires du premier semestre 2020 accuse une baisse de 19,2%, à 2949,3 millions de francs, contre 3649,7 millions de francs à celui de 2019. Ce recul s’explique par le fait qu’en 2019 un concurrent s’était retiré du créneau de l’assurance-vie collective, ce dont avait résulté une augmentation non récurrente de primes pour la plupart uniques.
Le volume de primes du segment non-vie a progressé de 1,4%, à 1056,5 millions de francs (année précédente : 1042,3 millions de francs). Cette augmentation est d’autant plus réjouissante qu’elle montre que les mesures concernant le suivi et l’acquisition des clients se sont également avérées efficaces durant la très éprouvante deuxième partie du semestre.
Pour les raisons expliquées au début, les primes IFRS du segment vie ont fléchi de 27,5 %, à 1852,6 millions de francs (année précédente : 2556,4 millions de francs), ce qui a eu pour effet de normaliser le volume de primes de ce segment et de le ramener à son niveau des dernières années, marquées par une politique de souscription restrictive induite par la faiblesse des taux.
Le modèle « assurance et banque », la main dans la main avec la Baloise Bank SoBa (tous les chiffres selon les règles comptables locales) a montré au premier semestre 2020 que le modèle stratégiquement axé sur le couple prévoyance et fortune correspond à un réel besoin des clients. S’établissant à 8,8 millions de francs, le bénéfice net de la banque est inférieur aux 12,6 millions de francs de l’année précédente. Cet écart est dû à un effet non récurrent, constitué d’un investissement de plus 4,8 millions de francs dédié à la poursuite du développement du modèle d’entreprise de l’établissement. Sans cet effet, le bénéfice serait supérieur à celui de l’année précédente. Les mandats de gestion de fortune sont en hausse de 12,1 %.
Bien que la pandémie du coronavirus n’ait pas épargné le marché de la prévoyance, la solution de prévoyance autonome Perspectiva a enregistré au 30 juin 2020 une croissance toujours aussi réjouissante. Au nombre de ses 12000 assurés figurent actuellement 2776 entreprises. Par rapport au 30 juin 2019, la croissance s’établit à 40% pour ce qui est des entreprises affiliées. La fondation collective Perspectiva gère actuellement une fortune de 837 millions de francs (année précédente : 660 millions de francs). Les initiatives de numérisation et de transformation culturelle initiées dans le cadre de la phase stratégique « Simply Safe » ont continué à se développer au premier semestre. Avec sa prise de participation et sa coopération à la plateforme numérique de service de ménage à domicile Batmaid, la Baloise élargit encore en Suisse la gamme des services proposés par son écosystème Home.
La fin du premier semestre 2020 rend palpables le rebond de l’entité allemande ainsi que sa forte résilience. L’EBIT du bouclement semestriel 2020 est de 32,4 millions de francs, soit une hausse de 20,5 millions de francs par rapport au résultat de l’année précédente. D’une très bonne qualité malgré le coronavirus, le taux sinistres-coûts net s’établit à 93,1% contre 91,2% l’année précédente, témoignant ainsi de l’assainissement durable du segment non-vie allemand. Le business mix se développe comme prévu, avec une croissance de la clientèle privée et une diminution de la clientèle industrielle obtenues grâce à une gestion de portefeuille rigoureuse.
Pénalisées par des effets de change, les primes IFRS brutes comptabilisées du segment non-vie ont cédé 3,7%, à 488,8 millions de francs (année précédente : 507,3 millions de francs). Le segment non-vie de la Baloise Allemagne a néanmoins progressé de 2,3% en monnaie locale.
Malgré un contexte défavorable, le segment vie, lui aussi, s’avère solide. Impactées par des effets de change, les primes brutes de l’assurance-vie traditionnelle se sont repliées de 5,1 %, à 179,2 millions de francs (année précédente : 188,9 millions de francs), ce dont résulte une croissance de 0,7% en monnaie locale. La qualité du business-mix des nouvelles affaires du segment vie, qui comporte une part très élevée de produits à risque et de fonds, est toujours aussi bonne. Ceci bien que les primes à caractère de placement aient cédé 11,5%, à 93,0 millions de francs, ou -6,1 % en monnaie locale.
Le volume global des primes IFRS brutes est de 668,0 millions de francs (année précédente : 696,2 millions de francs), ce qui représente un recul de 4,1 % en francs ou une hausse de 1,8 % en monnaie locale.
Standard & Poor’s a pris acte du rebond et du développement positif de l’entité allemande en portant sa note « A », avec perspective stable, à la note « A » avec perspective positive, soulignant ainsi le gain de profitabilité de la Baloise Allemagne. Les chiffres clés économiques ne sont toutefois pas les seuls à montrer que l’entité allemande s’est revigorée et qu’elle se trouve en bonne voie. La popularité dont elle jouit auprès de la clientèle dit, elle aussi, que les efforts des dernières années portent leurs fruits. La preuve en est que la Baloise Allemagne a accueilli au premier semestre 2020 son deux millionième client et qu’elle s’est classée pour la quatrième année de suite dans le groupe « excellence » du concours TOP SERVICE Deutschland et figure ainsi au 14e rang des 50 meilleures entreprises de services, toutes branches confondues, du pays. Un exploit auquel ses collaboratrices et ses collaborateurs ont une part essentielle, se traduisant par une beaucoup plus grande satisfaction au travail.
Les turbulences des six premiers mois de l’année 2020 n’ont pas empêché l’entité belge d’offrir, elle aussi, une belle résistance et d’améliorer significativement son résultat par rapport à la période de référence. Son EBIT a fait un bond de 46,6 %, à 105,1 millions de francs (année précédente : 71,7 millions de francs), une progression notamment favorisée par l’acquisition de Fidea et un taux sinistres-coûts amélioré de 4,2 points de pourcentage. Le premier semestre a en outre été marqué par un volume de primes en forte hausse sur la même période de l’année précédente. Les primes IFRS ont gagné 23,3 %, à 864,9 millions de francs (année précédente : 701,4 millions de francs), ceci grâce à l’intégration des portefeuilles de Fidea et Athora. Ceux-ci non compris, a tout de même été enregistrée une progression organique du volume de primes se chiffrant à 9,8% en monnaie locale (3,4% en francs) pour le segment non-vie et à 0,9% en monnaie locale (-4,9 % en francs) pour le segment vie.
Malgré des effets de change négatifs, les primes brutes du segment non-vie s’établissent à 772,7 millions de francs (année précédente : 619,3 millions de francs), soit une progression de 24,8 % à laquelle ont surtout contribué le rachat de Fidea et celui du portefeuille non-vie d’Athora.
Par rapport aux intempéries et aux gros sinistres de 2019, la Belgique a bénéficié au premier semestre 2020 d’une sinistralité réduite ainsi que du fait que la pandémie du Covid-19 n’a pas entraîné pour elle de règlements de sinistres extraordinaires. D’où un taux sinistres-coûts net de 92,0 %, de 4,2 points de pourcentage inférieur à celui de l’année précédente, témoignant par ailleurs du fait que l’intégration de Fidea s’est bien déroulée et que commencent à se faire sentir les premières synergies.
Le segment vie affiche, lui aussi, une belle santé. Grâce à l’acquisition de Fidea, les primes brutes comptabilisées ont augmenté de 12,4 %, à 92,2 millions de francs (année précédente : 82,1 millions de francs). Se maintenant au bon niveau atteint en 2019, le volume des primes à caractère de placement s’établit à 229,6 millions de francs et dépasse même de 2,8% au premier semestre 2020 les 223,3 millions de francs de l’année précédente.
Forte de ses bons résultats économiques, l’entité belge continue de développer ses écosystèmes. Sa participation aux plateformes de contrôle technique de l’immobilier ImmoPass et Keypoint renforce substantiellement la gamme des services proposés par son écosystème Home. Avec « Cyber Safe Famille » – première e-assurance pour particuliers de Belgique, qui protège le client et sa famille lorsqu’ils sont sur les réseaux sociaux, pendant la navigation en général et lorsqu’ils achètent en ligne – l’entité belge a remporté le prix international de la solution la plus innovante dans la catégorie « Innovation produits et services » décerné par « Efma-Accenture Innovation in Insurance Awards ».
L’entité luxembourgeoise réussit à bien absorber les répercussions de la pandémie du Covid-19. Le volume global des primes IFRS brutes a progressé de 1,1 %, à 128,4 millions de francs (année précédente : 126,9 millions de francs). Malgré un léger recul de 0,8%, à 84,3 millions de francs (année précédente : 85,0 millions de francs), les primes du segment non-vie ont généré une croissance corrigée des effets de change d’un bon 5,2%, due en majeure partie à la récente mise en œuvre d’une stratégie de distribution ciblant l’attrayant segment des petites et moyennes entreprises. Cette tendance sous-jacente à la croissance se fait également sentir dans le segment de l’assurance-vie traditionnelle, où le volume de primes a augmenté de 5,2 %, à 44,1 millions de francs (année précédente : 41,9 millions de francs), ce qui, corrigé des effets de change, correspond à une croissance de 11,6 %.
La volatilité persistante du marché ayant pour effet de pénaliser les primes à caractère de placement, celles-ci ont subi au premier semestre 2020 un revers de 12,5 %, à 438,8 millions de francs (année précédente : 501,2 millions de francs).
Résistant bien aux turbulences qui agitent les marchés financiers, l’entité luxembourgeoise a sous gestion pour environ 11 milliards d’avoirs de la clientèle.
La profitabilité du segment non-vie luxembourgeois a enregistré par rapport à la période de référence une substantielle amélioration. Grâce à un taux sinistres-coûts net de 83,7 %, ce segment a réalisé une progression de 8,3 points de pourcentage (année précédente : 92,0 %) résultant de la baisse de la sinistralité consécutive au confinement ainsi que de l’extinction des frais de restructuration qui avaient grevé le résultat de l’année précédente.
Continuant d’investir dans ses écosystèmes Mobilité et Home, la Baloise a privilégié ce dernier au semestre précédent. Elle a poursuivi en Suisse le développement de la coopération à la plateforme numérique de service de ménage à domicile Batmaid ainsi que les investissements consacrés à celle-ci. batmaid.ch permet à ses clients d’engager en ligne, en une minute, un personnel de ménage assuré et qualifié. Le service fiduciaire intégré de l’entreprise se charge au nom du client d’annoncer l’employé-e et de veiller au paiement de l’impôt sur le revenu. Les employés trouvent auprès de Batmaid un travail déclaré ainsi que la protection qu’offrent les assurances sociales. En Belgique, la Baloise a convaincu ses clients en leur proposant d’entrée de jeu deux innovations. En collaboration avec la start-up belge Keypoint a été développé un nouvel assistant numérique qui simplifie le travail des gérants de biens immobiliers. Pour pallier la pénurie de professionnels de la gestion immobilière qui existe en Belgique, Keypoint a mis au point une plateforme numérique permettant de réunir les parties impliquées dans la gestion d’un immeuble et de les soutenir dans leurs tâches. La Baloise a également pris une participation à la start-up wallonne ImmoPass, un prestataire de services spécialisé dans l’inspection technique des biens immobiliers. Le système conçu par ImmoPass permet aux acheteurs potentiels ou aux gestionnaires d’immeubles de vérifier l’état technique d’un objet immobilier et de s’épargner ainsi des frais de rénovation inattendus. La Baloise continuera d’exploiter dans les mois à venir les nouvelles impulsions qui émanent de ces innovations et s’en servira pour combler ses clients de nouvelles solutions.
« Le travail accompli au premier semestre est extraordinaire. Comment ne pas être fier d’une entreprise ayant fourni en continu à toutes ses parties prenantes des prestations d’un niveau aussi élevé qu’en temps normal. Ces derniers mois ont été pour nous une courbe d’apprentissage très raide, grâce à laquelle nous avons gagné en efficience ainsi que, soutenus par les nouvelles technologies, en rapidité. J’en sors plus convaincu que jamais que nous aurons atteint en 2021 les objectifs de la phase « Simply Safe » et que l’exercice 2020 s’achèvera sur un bon résultat et une génération de cash aussi robuste que les autres années. Solidement campés sur nos appuis, c’est avec ambition et courage que nous entrons dans la phase stratégique suivante, dont nous vous présenterons le contenu lors de la journée des investisseurs d'octobre. » Gert De Winter, Group CEO