Andreas Burckhardt, président du Conseil d’administration (à droite), et Gert De Winter, président de la Direction du groupe (à gauche), devant le chantier de Baloise Park, dont l’été 2020 verra l’ouverture.
La Baloise réalise au premier semestre 2019 un bénéfice de 395,0 millions de francs (2018 : 269,7 millions de francs) qui témoigne de sa robuste constitution. Ce bénéfice porte la marque des retombées comptables de la réforme fiscale cantonale en Suisse, lesquelles majorent le résultat semestriel d’un effet positif non récurrent de 128 millions de francs résultant de la dissolution de provisions fiscales. Pour les six premiers mois de l’année, le taux sinistres-coûts net du segment non-vie s’établit au niveau remarquable de 87,4% (2018 : 94,1%). Pénalisé par un renforcement des réserves, l’EBIT du segment vie est de 106,3 millions de francs, c’est-à-dire en repli par rapport au résultat du premier semestre 2018, où avaient été dissoutes des réserves. Aiguillonné par les changements intervenus sur le marché suisse de l’assurance complète, le volume des primes IFRS du segment vie s’inscrit à 2869,8 millions de francs, soit un bond extraordinaire de 30,4% par rapport à l’année précédente.
En acquérant au premier trimestre l’assureur belge Fidea NV, la Baloise renforce surtout la position qu’elle occupe dans l’attrayant segment non-vie belge, dont elle détient maintenant une part de marché de 8,5% grâce à laquelle elle accède au top 4 de ce créneau. En développant ainsi ses activités sur un marché belge très porteur, la Baloise dispose aujourd’hui avec la Belgique et la Suisse de deux vigoureux piliers de l’assurance non-vie. Pour ce qui est de l’Allemagne, la Baloise a intensifié dans le cadre d’un tour de table d’investissement sa participation au capital de l’assureur numérique FRIDAY, auquel participent par ailleurs, à l’enseigne d’une opération « média for equity » (échange de prestations en capital contre des prestations médiatiques), les sociétés SevenVentures ainsi que German Media Pool. Outre son assurance automobile, FRIDAY propose également, depuis quelque temps, une assurance ménage.
«Nous ne cessons d’élargir les prestations de service faisant partie de la chaîne de création de valeur classique d’un assureur.»
Non contente de renforcer son cœur de métier, la Baloise ne cesse d’élargir les prestations de service relevant de la chaîne de création de valeur classique d’un assureur. Elle ponctue à l’enseigne de «Simply Safe» la mise en route et l’extension de ses écosystèmes de services de temps forts consacrés à l’investissement et à leur développement. Sur ces plateformes sont regroupés par thème, à l’intention des clients, des services qui, précédant ou suivant la prestation d’assurance proprement dite, réunissent en un seul « guichet » toutes les informations dont ceux-ci ont besoin sur tel ou tel sujet. Le groupe Baloise privilégie en l’occurrence les écosystèmes «Habitat» et «Mobilité».
L’écosystème « Habitat » est particulièrement développé en Suisse, ce qui, toutefois, n’empêche pas de mettre les expériences faites dans ce pays à profit au niveau du groupe, et ce alors même que les différentes initiatives devront évidemment être conçues et mises en pratique en fonction des marchés locaux. Toute cette phase a commencé en Suisse avec l’achat, il y a deux ans, de la plateforme numérique de déménagement MOVU, dont les prestations de déménagement se sont entre-temps étoffées. Grâce aux participations à « Bubble Box » et à « Devis.ch », MOVU est aujourd’hui une vraie plateforme de « prestations d’habitat ». La start-up alémanique «Bubble Box propose sur sa plateforme en ligne des prestations d’entretien de textiles et de blanchisserie, alors que la start-up romande «Devis.ch» pourvoit ses clients en devis de travaux d’entretien et de nettoyage pour l’intérieur comme pour l’extérieur de la maison.
En Belgique, l’écosystème «Mobilité» a démarré avec la création de la plateforme de mobilité Mobly, laquelle a notamment ajouté à ses prestations au premier semestre 2019 un service de dépannage européen pouvant être souscrit à la journée. Le client accède aux prestations via l’app « Mobly Go », qui compte déjà plus de 30 000 utilisateurs. À moyen terme, sera développé au niveau du groupe une plateforme faisant de la mobilité un service. En Suisse, la Baloise a pris l’an dernier une participation a Carhelper, une plateforme qui dirige les automobilistes vers les garages correspondant le mieux à leurs besoins et qui est, en même temps, un exemple des services à réunir sur ce genre de plateforme. Carhelper propose également des prestations de gestion de flotte, des collaborations avec des constructeurs automobiles ou l’intégration de services destinés aux transports publics.
La Baloise est donc toujours en bonne voie pour mettre en œuvre avec succès sa stratégie « Simply Safe » et faire avancer ses projets de numérisation.
Bâle, en août 2019